4 soft skills à acquérir ou développer avec les serious games

Avec l’évolution et la transformation du paysage professionnel ces dernières années, le développement des soft skills des collaborateurs s’impose désormais comme incontournable dans une organisation.

Au-delà des compétences techniques, ce sont aussi et surtout les qualités humaines et relationnelles qui font toute la différence.

En parallèle, l’explosion des solutions ludiques dans le monde du travail va bien au-delà d’un simple effet de mode. Car oui, le jeu est à la base de tout apprentissage humain et commence à peine à révéler toute sa pertinence dans le monde professionnel.

Le serious game (ou jeu sérieux) est un outil connu et reconnu pour laisser libre cours à l’expérimentation sans risque sur des sujets sérieux. Et il permet aussi de faire ressortir les personnalités spontanées des joueurs participant à l’expérience.

C’est ainsi que les serious games s’intègrent de plus en plus dans les stratégies de formation moderne des organisations, pour cultiver d’une manière différente les soft skills des collaborateurs.

Ces jeux sont conçus pour aller au-delà du simple divertissement et permettent de tester et de renforcer les compétences socio-comportementales primordiales pour le bien vivre ensemble.

De la résilience à la créativité, en passant par la résolution de problème, nous vous invitons à découvrir dans cet article quelques soft skills à acquérir ou à développer dans le cadre d’un serious game.

La résolution de problème

Commençons par un point qui paraît simple et évident et pourtant qui n’en reste pas moins l’un des plus importants !

La construction d’un serious game est basée sur la création d’un ou de plusieurs problèmes sous un format ludique pour inciter les participants à les résoudre.

Et là où cela devient le plus intéressant, c’est que la méthode de résolution varie autant qu’il y a de problèmes ludiques imaginés !

Il n’y aura jamais une seule et même solution magique permettant de résoudre tous les problèmes.

Ce qui signifie qu’à chaque problème, sa résolution individuelle !

In fine, le cerveau développe de nouveaux chemins de connexion et de résolution.

En d’autres termes, jouer à des serious game permet de développer une meilleure plasticité cérébrale très utile dans le monde du travail où de nouveaux problèmes complexes font chaque jour leur apparition !

La résilience

Ce point aurait aussi pu s’appeler "apprendre à gérer l’échec". Les serious games en sont un parfait exemple d’application.

Le principe même de certains jeux est de créer un espace d’expérimentation basé sur l’essai-erreur… jusqu’à réussir !

Et c’est dans l’échec à répétition que vient l’apprentissage, et aussi et surtout la gestion de la frustration liée à l’échec et sa dédramatisation.

Une culture de l’échec et de l’apprentissage à cultiver sans modération autant dans la vie personnelle que professionnelle.

La communication de groupe et le partage du leadership

On parle souvent de personne "leader né". Une personne qui va diriger et guider le groupe vers “la bonne solution”.

Et a priori, il est facile d’imaginer que l’on peut observer si une personne est dotée ou non d’un leadership naturel au cours d’un serious game.

Dans le cadre d’un jeu, bien souvent il n’y a pas qu’une personne qui va prendre le lead tout le long de l’expérience.

Et si jamais c’est le cas, le succès de l’équipe n’est pas forcément garanti.

Un concept que nous aimons beaucoup chez Prizoners Studio, c’est la notion de leadership partagé.

Il se fonde sur les relations de coopération entre les joueurs. Le but à atteindre devient alors le véritable leader du groupe.

Ainsi, dans le jeu, il n’y aura pas qu’un seul joueur leader. Chaque joueur de l’équipe pourra, au fur et à mesure de l’avancée de l’expérience, prendre le lead sur une énigme, une action à réaliser ou donner son avis, opinion, tester sa solution. Car les compétences des joueurs, leurs appétences sur les énigmes, leurs réflexes sont bien souvent différents MAIS complémentaires au sein d’une équipe.

La clé dans tout ça : la communication. Laisser la place à chacun de pouvoir tester et s’exprimer ! Tant de bonnes pratiques à transposer dans une équipe hors du cadre d’un jeu.

La créativité

Dans un serious game, chaque membre de l’équipe peut user de sa créativité pour trouver la solution à l’un des nombreux problèmes rencontrés au cours de l’expérience de jeu (ce point est lié avec le point 1 sur la résolution de problème).

Mais la créativité du groupe entre aussi en compte et ce concept peut aussi être transposable en dehors du cadre du jeu.

Car oui, partager une expérience ludique permet de développer ou d’entretenir une culture de la créativité dans une organisation !

En créant un ou plusieurs espaces ludiques où la créativité peut s’exercer de manière libre, les collaborateurs peuvent alors se sentir plus en confiance et moins hésitant par la suite à réitérer l’expérience de créativité dans le cadre professionnel !

En conclusion

Un serious game permet beaucoup de choses, dont le développement de nombreux soft skills.

Mais pas que !

Avec la science de l’ingénierie du jeu (aussi appelée le serious game thinking ou serious game design), il est possible de créer à des expériences de jeu sur-mesure pour travailler des soft skills bien particulières (l’innovation, la gestion de l'incertitude, la prise de décision éthique sous stress etc.).

Mais surtout, des serious game adaptées à vos besoins professionnels. Et pour cela, il n’y à qu’à demander !